Introduction

Dans les zones de latitudes comprises entre 5° et 10° de part et d’autre de l’équateur, c’est à dire les zones tropicales, la température de l’eau dépasse les 26°C qui est requis pour la formation d’un cyclone. C’est à ces latitudes que la « force de Coriolis » est la plus forte (petit rappel : ce n’est pas une force, mais la résultante de l’inertie qui ne s’applique qu’aux corps en mouvement par rapport à la Terre. Ces corps suivent leur trajectoire pendant que la Terre, elle, tourne autour de son axe (voir expériences). Elle est la plus forte autour de l’équateur car c’est ici que la vitesse de rotation de la Terre est la plus élevée. En effet, les zones polaires mettent le même temps (1 jour) pour effectuer, elles aussi une rotation de 360° mais de distance plus courte. Il faut également une zone dépressionnaire afin que l’air chaud puisse monter, des vents relativement constants en altitude (faibles et même directions) et enfin une situation météorologique favorisant les courants ascendants. Ces conditions étant réunies, il y a évaporation d'eau ce qui entraîne une élévation de masse d’air chaud chargé en vapeur d’eau. Puis, comme le souligne la vidéo, la « force » de Coriolis fait tourbillonner ces masses d’air formant ainsi un mouvement convergeant ou cyclonique caractéristique de tous les phénomènes tourbillonnaires. Le cyclone formé, peut atteindre des diamètres compris entre 500 et 800 kilomètres et des hauteurs de 10 kilomètres. On peut alors observer deux zones particulières qui se situent au centre du cyclone que l’on nomme « œil du cyclone » et à la périphérie de celui ci le "mur de l’œil" où les vent sont les plus violents. La surface de l’œil est circulaire et atteint des diamètres allant de 30 à 60 kilomètres. Il est caractérisé par des vents faibles, par des pressions basses, par des températures plus élevées que dans le reste du cyclone et par un temps dégagé. Pourquoi existe-il une zone aux conditions si étranges dans un phénomène naturel réputé pour être très violent et dévastateur ? Les différents paramètres qui définissent l’originalité de l’œil sont : les précipitations, les nuages, la température, le vent, la pression. Tous ces paramètres sont liés entre eux par des phénomènes plus ou moins communs. En effet un même phénomène peut influer sur plusieurs paramètres.
Nos recherches nous ont permis d’obtenir le schéma suivant :

Nous allons donc développer chacun des paramètres suivants afin de comprendre les conditions spéciales de l’œil du cyclone.

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